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11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 08:00

Bon, ça fait un petit moment ( 2 semaines) mais je n'avais jamais trouvé le bon créneau pour l'annoncer ( et dieu sait que je suis nulle en créneaux XD).

 

Donc durant mon séjour chez mes parents, j'ai eu la chance et le bonheur d'avoir ENFIN une bonne nouvelle : mon petit neveu que nous attendions tous avec impatience était enfin venu au monde !

Et c'est qu'il s'était fait attendre le petit diable : 30 heures de travail pour la maman ça fait long quand même ( surtout quand je compare avec mes 8 heures ridicules de travail. Je suis une petite joueuse, mais je ne l'envie pas du tout !)

 

Mon petit bout de chou a donc un petit cousin de 6 mois son cadet et qui va vite le rattraper pour faire tout un tas de bêtises avec lui. Non mais je suis lucide : deux petits garçons à la bouille d'ange ( je sais, je suis partiale, mais m'en contrefiche, je suis la rédactrice de ce blog), ça ne peut être que deux bons petits diables en puissance XD

Nous allons donc bientôt leur rendre visite pour admirer la petite merveille et présenter les deux futurs compagnons de jeu ;)

Ah j'aime quand il y a de bonnes nouvelles qui fleurissent, ça met du baume au coeur, ça ravigote, ça redonne espoir et  ça donne la pêche. Rien que d'en parler ça m'a donné une forme d'enfer !

 

Encore bienvenue à toi petit être innocent et n'en fais pas trop baver tes parents !


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10 avril 2012 2 10 /04 /avril /2012 09:12

Quand je dis que je suis enfant unique, j'ai droit à plusieurs réactions distinctes :

" - Comment tu fais pour être aussi sympa ? Les enfants uniques sont en général super égoïstes !

- Ah la chance ! Tu as eu tout ce que tu voulais sans partager !

- Ma pauvre, tu as du t'ennuyer, dis donc !"

 

Et si la première affirmation est quelque peu discutable à mon avis, les deux autres ne sont pas tout à fait fausses. J'ai tendance à penser que j'ai été choyée et que j'ai eu certaines choses que je n'aurais jamais obtenues si je n'avais pas été seule : de longues études, mon séjour au Japon etc.

Mais j'ai aussi eu une enfance très solitaire. Pas de compagnon de jeu de tous les instants, pas de chamailleries ou de complicité pour les bêtises ( je n'en faisais pas tant que ça, toute seule).

Je crois que le statut d'enfant unique est comme tout le reste : il y a du bon et du moins bon et je m'en suis contentée.

 

Mais j'ai réalisé une chose quelque peu effrayante au cours de mes deux semaines auprès de mes parents : je suis toute seule pour faire face à leurs vieux jours. Seule pour tout gérer et je dois dire que ça me fait très peur... Car assumer tout ça n'est pas une mince affaire que ce soit physiquement, mentalement et malheureusement financièrement.

Je réalise que si l'enfant unique est très choyé, très protégé ( voire TROP protégé dans mon cas) il va se retrouver un jour devant ue réalité bien brutale.

 

Je dois dire, égoïstement, que j'ai peur. Oui, peur de devoir gérer mes parents alors que je commence enfin à avoir une famille NORMALE ! J'ai peur de me retrouver avec mes parents à prendre en compte dans nombre de mes décisions. Attention, je ne dis pas que je ne le veux pas, juste que j'aimerais que ce soit le plus tard possible. Et quand je pense à tout ça, je me dis qu'en fin de compte, il vaut mieux avoir plusieurs enfants afin de ne pas faire cadeau d'une charge trop lourde à un seul enfant ( car qui sait ce que l'avenir nous réserve ? Franchement si je pouvais avoir les pouvoirs de madame Irma, je serais tentée de regarder par la fenêtre du futur...) Si nous avons plusieurs enfants, ils pourront se partager la charge plus tard et avoir le temps de penser à eux aussi.

 

Est-ce idiot de penser ça ? Je commence à me dire que non...

 

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9 avril 2012 1 09 /04 /avril /2012 08:00

108316681.jpgQu'on nous fait vraiment bouffer des cochonneries...

Depuis que j'ai un petit bout de chou, je me penche un peu plus sur la composition des plats qu'on mange, surtout lui, d'ailleurs.

Je m'efforce de lui faire des plats maison autant que faire se peut parce que j'en ai le temps, parce que j'aime ça et parce que je sais que c'est un peu plus sain ( pas totalement, je ne me leurre pas à cause des trucs chimiques sur les fruits et légumes et ne me parlez pas du bio, le seul bio que je reconnais c'est celui qui sort de MON (hypothétique) jardin ou de celui de mes grand-parents).

Mais parfois, je n'ai pas le temps, pas les ingrédients ou encore pas le moyen de réfrigérer mes plats maison et je dois acheter des petits pots tous faits.

Et je regarde ce que les industriels ajoutent à une banale et innocente purée de légume et de viande. Eh ben, non, ils ne peuvent pas s'empêcher de rajouter des machins qui ne servent à rien... Genre de l'amidon transformé de maï, de l'huile de caroube,des huiles végétales, du sucre, du sel et des ARÔMES !!!! Je ne sais pas pour vous, mais moi je me dis qu'il y a un truc qui cloche. Si on utilise des légumes et de la viande, ben ça va forcément avoir  du goût. On n'est pas obligé de rajouter des machins pour donner du goût, bon sang de bois !

Alors quand ils disent qu'ils ne pensent qu'au bien-être de nos petits choux... Je ne peux m'empêcher de mettre mon doigt sous mon oeil, de le tendre un peu et de dire "Mais bien sûr! Vous connaissez l'histoire de la Marmotte ?"

Parce quand je regarde ce que je met dans mes recettes : fruits. Ou encore légumes + viande + jus de cuisson... Pas de trace d'autres machins aux noms barbares...

Et je ne rajoute pas de patate pour faire moins cher et pour épaissir, moi... 

 

Pareil pour notre nourriture. Je tente un maximum de cuisiner et d'éviter les plats cuisinés trop salés pour dissimuler des goûts peu engageants et rendre le matos plus appétant. 

Et je ne me casse pas la tête, je tente de faire équilibré, bon et pas cher. Et on mange de tous les horizons : tahitien, japonais, chinois, italien, coréen, réunionnais, africain, français et que sais-je encore ! Et on se régale ! Et je m'éclate. 

 

Je sais, je sais, c'est encore un article sur la malbouffe, c'est du réchauffé ( comme les plats cuisinés XD),et on en parle de partout : dans les journaux, à la télé etc.  Mais je ne me priverai certainement pas de pousser mon petit coup de gueule à moi.

Nan mais faut pas pousser mémé dans les orties SURTOUT QUAND ELLE EST EN SHORT !!!!!!!!!!!!! 

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6 avril 2012 5 06 /04 /avril /2012 08:00

Mon séjour impromptu chez mes parents n'aura pas été que jalonné d'épisodes tristes ou déprimants.

En effet, la présence de mes parents a contribué à stimuler mon bout de chou ( et à les stimuler aussi un peu en les forçant à penser à autre chose qu'à leurs soucis).

Non seulement il nous a gratifiés de longs discours jalonnés de "Ah", de "aheu", de "Heek" ( syllabes aspirées qui constituent son rire personnel) mais nous avons à présent un petite crêpe qui sait se retourner toute seule !

 

C'est amusant de voir comme les bébés peuvent évoluer vite. Je sais à présent qu'il en saura toujours plus qu'hier et toujours moins que demain.

C'est un émerveillement de chaque instant que de voir ce petit bout d'homme se former chaque jour un peu plus sous nos yeux. 

Mon fils a été le rayon de soleil qui m'a permis de tenir le coup. Quand on a quelqu'un pour qui il faut être fort, on arrive à supporter le poids du fardeau qui vous pèse sur les épaules.


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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 08:00

Quand ça ne va pas, que je trouve que tout va mal et que j'ai besoin de retrouver tout mon allant, j'ai parfois recours à de petites pilules du bonheur.

Quand j'y ai recours, mon mari me regarde en faisant les gros yeux. Il me dit que ce n'est pas bon de trop en consommer. Mais je sais que je n'en prends pas tant que ça alors j'affiche un petit sourire moqueur et je m'en enfile. Car si j'ai besoin de voir la vie en rose, je ne me prive pas. Je sais cependant que je ne dois pas en abuser sous peine d'avoir quelques soucis ensuite. Je suis responsable quand même...

 

Je les dépose sur ma langue, les fais rouler pour mieux savourer le moment où je me setirai mieux, débarrassée de mon spleen.

Rien ne me plaît plus qu'ensuite croquer dedans et d'entendre le bruit de la gangue colorée qui se rompt pour déverser le concentré de pur bonheur qu'elle renferme.

 

Une dose de chocolat au lait qui renferme un coeur de cacahuete.

 

Quand je mange des M&M's, je me retrouve au septième ciel et je retrouve ma pèche.

 

Vous pensiez que je parlais d'autre chose ?  Je crois que je vous ais bien attrapés. Et moi de dire avec panache "Hey what did you expect ?", le sourire enjôleur d'Uma Thurman collé sur mes lèvres. ( je rêvais de le dire un jour)

Moi je dis que rien ne vaut le chocolat pour vous requinquer ( et Dieu sait si j'en ai abusé ces dernières semaines, ouille la balance...)

 

Et vous ? quelle est votre pilule magique ?

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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 09:30

Comme vus avez dû vous languir  de ma prose envolée, lyrique, inimitable et si barbante intéressante.

Mais je ne pouvais faire autrement que de vous abandonner sans prévenir. Il s'agissait d'une urgence. La dépression de ma mère se faisant plus profonde, j'ai du prendre sans attendre le train pour me rendre chez mes parents.

C'est l'angoisse chevillée au corps que j'ai du endurer 5 heures de trajet avec mon petit bout ( très sage durant 95% du trajet, ouf).

Je pensais ne retrouver que mon père, ma mère étant partie en clinique en urgence. Mais elle était déjà rentrée car elle voyait son psy 3 jours plus tard.

Quand elle a ouvert la porte, j'ai d'abord été surprise de la voir là. Puis je l'ai vraiment vue...

Ma maman joyeuse, bout en train et pleine de vie n'était plus là. Elle avait cédé la place à une grand-mère éteinte, le regard vide, les yeux larmoyants et la voix geignarde. Ce fût un grs choc pour moi.

Je devais rester une semaine, mais d'un commun accord avec mon mari, je suis restée une semaie de plus pour organiser une prise en charge de mon père pour que ma mère soit libérée d'une partie de ses soucis.

 

C'est avec plaisir que j'ai vu revenir peu à peu quelques fragments de ma mère. Elle n'est pas encore redevenue elle-même, loin de là, mais j'ai pu partir l'esprit à peu près serein.

 

J'espère juste que le fait d'avoir à nouveau perdu sa "béquille", sa barrière de sécurité, à savoir moi, ne va pas la faire replonger de plus belle...

Car je dois aussi penser à moi. Ce séjour chez mes parents m'a épuisée à un point que je n'aurais jamais imaginé. Car d'un coup, je me suis retrouvée à m'occuper non pas d'un bébé, mais de trois. Je devais nourrir, changer, coucher et stimuler mon petit bout. Mais je devais aussi stimuler ma mère, la rebooster, la requinquer. 

Et pour couronner le tout, je devais tout dire à mon père : manger proprement, s'habiller, se changer, se laver, prendre ses médicaments... Et après 2 semaines à ce rythme, je me suis demandé comment ma m ère avait pu tenir ainsi 10 sans sombrer avant.

Car devoir s'occuper d'un malade qui refuse de se battre, c'est assurément une tâche titanesque...

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22 mars 2012 4 22 /03 /mars /2012 08:00

reve.jpgJ'aime dormir. Pas trop non plus mais, j'aime la sensation cotonneuse qui précède l'endormissement où je suis entre veille et sommeil et que je me sens glisser dans une bulle cotonneuse, emmitouflée dans ma couette bien chaude, bien calée contre mon homme, la tête sur son épaule. Je glisse dans une douce torpeur, bercée par ses ronflements son souffle régulier.

C'est là que commence mon voyage au pays des rêves.


Ce qui me trouble toujours, c'est que la plupart des rêves, s'ils paraissent presque tangibles quand on s'éveille, ont tendance à s'étioler et s'effacer au fil du temps. Une image pourtant très vivace dans mon esprit la minute d'avant perd de sa netteté, de ses contours pour partir discrètement dans les limbes de l'oubli. C'est très frustrant car j'aimerais parfois garder avec moi les souvenirs de ce que j'ai vécu au pays du Marchand de Sable.

 

Parfois, cependant, un rêve peut rester très, très vivace, au point que plusieurs années plus tard, on s'en souvient encore.

Tenez par exemple, j'ai un jour rêvé que je me trouvais dans un abri bus, pelotonnée contre un homme/garçon/ jeune homme sans visage. Je me souviens encore de cette sensation de sécurité et d'amour que je ressentais alors. Au point que ce souvenir ressurgit très souvent quand mon homme me prend dans ses bras. Étrange, non ?  Ce rêve est pourtant totalement anodin et sans intérêt particulier mais il a laissé en moi une marque indélébile. Les lubies de notre cerveau sont parfois impénétrables.

 

Mais le rêve qui m'a le plus touchée et peut-être soutenue, c'est un rêve que j'ai eu quelques mois après la disparition de mon amie ( je sais, on y revient très souvent).

Dans ce rêve, je la retrouvais après qu'elle ait eu une permission pour sortir de l'endroit où elle était à présent ( le paradis, le Walhalla, ou que sais-je d'autre). Elle me regardait en souriant et me disait qu'elle était heureuse là où elle était et que je ne devais pas me faire de souci. Ensuite elle s'est retournée en me disant qu'elle ne devait pas être en retard pour le repas puis elle a disparu par une porte lumineuse.

Je me suis réveillée en larmes de l'avoir revue, mais aussi curieusement apaisée. J'ai certes toujours du chagrin, mais je repense à ce rêve et ma peine s'atténue un peu.

 

J'aime les rêves car ils permettent d'abattre des murailles, de devenir autre que soi-même et par dessus tout de revoir des personnes qu'on a aimées et que la réalité nous a arraché.

 

Oui, j'aime rêver. Et vous ? 

 


 


 


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21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 21:27

Vous le savez, j'ai quitté le "cocon" familial pour enfin vivre avec mon mari et mon fils dans la lointaine contrée du Sud. Et je dois dire que cela a été pour moi une vraie libération. Certes, je vivais chez mes parents en attendant le retour de mon homme en France, mais je n'avais pas mon indépendance et franchement c'est lourd, très lourd.

Imaginez avoir une maman poule tout le temps sur le dos quand vous sortez et rentrez à l'heure qui vous chante et que le lendemain on vous dit "Tu es rentrée à Telle Heure, hein, je n'ai pas pu dormir jusqu'à ce que je t'aie entendue rentrer". Genre je suis une ado qui rentre tard. Vous voyez le topo, quoi...

 

Donc voilà 4 mois que nous sommes partis et je suis très inquiète. Oui, ma mère va mal. Elle est en dépression. Non pas qu'elle veuille absolument me garder auprès d'elle, elle a accepté mon départ et était heureuse pour moi que je retrouve mon mari. Mais ma présence était une béquille psychologique pour elle. Elle était plus rassurée de me savoir chez elle et de savoir que si mon père ( il est malade, Parkinson ) tombait, je serais là pour l'aider à se relever ou autre.

En outre, je sortais me promener avec elle ou bien on partait faire des courses ensemble et cela lui permettait de sortir, de discuter, de voir autre chose que mon père malade et de prendre une bouffée d'air frais.

 

Je souffre donc de me trouver si loin d'elle et de ne pouvoir rien faire à part l'appeler pour prendre de ses nouvelles et tenter de la rebooster un peu en étant posistive, en lui donnant des conseils que je sais qu'elle ne suivra pas ( parce que oui, ma mère est têtue et bornée, petit trait familial).

Je ne peux pas me déplacer facilement avec mon bout de chou et rien que le fait de m'entendre parler de venir en train, ma mère commence déjà à paniquer et me dire que non, je ne dois pas venir et qu'elle va stresser de devoir tout préparer pour notre arrivée.

Me voilà donc entre deux chaises, ne sachant que faire et très inquiète. J'ai toute ma famille de son côté et du côté de mon père qui m'appellent pour me dire qu'elle ne va pas bien et que je dois trouver des solutions. 

 

C'est difficile de voir vos parents diminuer et aller mal. L'image des personnes stables et fortes de votre enfance s'écroule et vous tremblez pour eux.

J'avoue que je me sens impuissante et ce genre de sentiment est extrêmemnt déstabilisant et perturbant.

 

J'espère que ma mère va aller mieux car sinon, je crains le pire...


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20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 07:30

2747900669_26315316da.jpgLes nuages peuvent être divers et variés : de fumée, s'échappant en volutes bleutées d'une cigarette allumée ou en lourdes volutes noires dans les terribles incendies. Ils peuvent aussi être de parfum, nous entourant d'une fragrance capiteuse, fleurie ou boisée et que sais-je encore. 

Mais ce que je préfère, moi ce sont les nuages qui se déplacent mollement dans le ciel. Alors je sais ce que vont me dire les puristes : oui à échelle normale, les nuages se déplacent extrêmement vite. Mais à échelle de petit insecte coincé sur le plancher des vaches, ils se déplacent très doucement, prenant des formes qui, pour ceux qui prennent le temps de les regarder et de faire travailler leur imagination, s'animeront au gré de leur fantaisie.

 

Quand j'étais petite, j'adorais faire une chose : me coucher, les bras repliés sous la tête, la jambes écartées dans la fraîcheur et dans le parfum de l'herbe fraîchement coupée alors que le soleil dardait ses chauds rayons d'été sur moi pour me mettre à observer les nuages. 

Alors, sous mon regard émerveillé, des personnages, des formes se mettaient en branle et je me prenais à imaginer des aventures, des histoires avec tout ce que je voyais.

Quand j'étais avec des copines ou mes cousins, cousines, j'aimais aussi jouer à comparer ce que nous voyions dans le ciel. Bon, évidemment, il fallait que lesdits compagnons de jeu se prêtent à l'exercice et aient une imagination aussi fertile que la mienne.

Eh bien oui, sans imagination, on ne voit que de "vulgaires" nuages qui défilent dans le ciel sans autre usage que de blanchir le ciel d'azur.

 

Mais quand je trouvais des compagnons de jeu aussi intéressés que moi par le spectacle de la danse des nuages cotonneux, nous arrivions à créer de fantastiques aventures ou encore à avoir des fous rires épiques. Chacun y allant de son interprétation sur le même nuage.

 

Aujourd'hui encore, j'aime me coucher dans l'herbe et regarder le bal des nuages sur la piste de danse que constitue le ciel, le tout sous l'oeil impavide du roi Soleil qui illumine le spectacle de ses rayons dorés.

Et j'espère bien initier mon fils à la joie de l'interprétation appliquée des nuages dansants.

 

( Cet article est publié en même temps que celui d'Oneechan en vue d'une expérience scientifique de la plus grande importance : que vont pondre deux personnalités différentes sur un sujet semblable ? Ici, les nuages. Vous le découvrirez en lisant nos deux articles ;p)

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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 08:00

3615673443_669a75f7f7.jpgMais qu'est-ce donc ? Pourquoi usé-je de cette expression ? Parce que le Lapin Blanc est toujours après courir, une montre à la patte en train de se dire qu'il va être à la bourre. Je suis comme lui depuis la naissance de mon petit caneton.

Quand on n'est pas encore parent, on se la coule douce, on fait les chose quand ça nous botte, qaund ça nous plaît et à la vitesse qu'on veut...

 

Mais la donne change quand un mini-nous pointe le bout de son nez. Déjà au début, on n'a le temps que pour  trois choses : nourrir et changer bébé, se nourrir et essayer de rester à peu près présentable et DORMIR !

Exit le ménage, la grande cuisine, les relations sociales. C'est simple on n'a plus le temps, on ne vit plus que pour s'acquitter au plus vite des deux premières activités et puis enfin retrouver les bras accueillants de Morphée qui nous envoient des messages langoureux et vous ressentez un plaisir limite orgasmique quand vous vous y glissez.

 

Puis vous vous habituez à la petite chose souriante et braillarde ( rayez la mention inutile) et là vous pouvez commencer à vous organiser. Mais attention, si vous pouvez faire deux ou trois choses quand bébé est réveillé, il ne faut pas vous leurrer, il monopolise 90% de votre temps et de votre attention quand il est réveillé.

Alors quand il dort...

C'est le top chrono qui se déclenche : vaisselle, aspirateur, serpillière, douche, lessive et cuisine, vous faites TOUT en vitesse le plus vite possible pendant les cours laps de temps où vous avez un peu de répit pour faire ce que vous avez à faire.

Entre temps il faut bien sûr vous réserver un petit moment à vous pour vous détendre et ne pas craquer. Et quand on a un emploi du temps de ministre eh bien dur dur, mais je refuse de me laisser bouffer. Ya des limites quand même nanmeo !!!!!

 

Voilà donc pourquoi je me suis transformée en Lapin Blanc guidée par ma pendule perso : un petit bout de chou gesticulant qui domine son petit monde.

Entre le moment où il porte le pouce à sa bouche et celui où je l'entends pleurer pour que je vienne le chercher, je n'arrête pas, je cours, époussette, lave, range. Je suis partout et nulle part à la fois.

 

Autant vous dire que je souffle un peu quand mon homme rentre. Je n'ai pas honte de dire que je lui refourgue le bébé pour enfin pouvoir faire les choses à un rythme autre qu'effréné et que je prends mon temps pour cuisiner et faire de bonnes choses à manger. Et lorsque choubidou est couché, je m'affale sur le canapé pour lire ou regarder un truc et je savoure mes moments à moi, moi, moi XD

 

Alors envie de tenter l'expérience bébé ? XD


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