Eh oui, je vous l'avais dit que j'allais vous parer de la ménagerie que moi et mes parents avons eue pendant mon enfance. Et
je vous préviens, il va y en avoir une sacrée tripotée.
Je commence par ce qui est le plus "simple" : les chats. Oui, depuis ma plus tendre enfance, je côtoie les chats. Les rares périodes où nous n'en avons pas eu, je n'étais pas vraiment
moi-même.
Si j'énumérais nom par nom, vous auriez tôt fait de vous endormir devant le PC et d'incruster sur votre joue le dessin ô
combien esthétique des touches du clavier.
Je vais donc être concise et vous annoncer le chiffre : oui nous avons eu au moins 30 chats. Tous avec leur petit caractère,
leurs particularités et leurs manies.
J'avais le chat ouvreur de porte, le chat mangeur de chips, le chat accro aux crevettes, le chat qui jouait avec le ballon de
foot à la télé, le tout petit mignon qui n'a jamais grandi, l'audacieuse et j'en passe.
Tous ont été un grand réconfort pour la fille unique que j'étais. Et nous arrivons à Téa et Salem mes deux terreurs noires
que j'adore. ( Bon, là, il y en a un 3ème dans le tas au milieu : Milo, le chat de mes parents. Oui, l'arbre à chat, c'est leur château)
Passons aux chiens : mes parents en ont eu deux : Wolf, qu'ils ont fini par donner à ma grand-mère parce qu'il ne supportait tellement pas le facteur qu'il trouvait tous les moyens possibles et imaginables pour essayer d'aller lui tailler un short.
Et puis Athos, qui nous à quittés il y a 1 an et demi.
J'avoue que même si j'aime les bêtes, j'ai beaucoup moins d'affinités avec les chiens qu'avec les chats. Mais je ne me
souviens pas de Wolf et Athos était quand même un très gentil chien pas bête du tout et escaladeur de grillages. Un vrai filou. Ah oui, tous deux étaient des bergers allemands. ( rassurez-vous,
il dort juste dans l'herbe, hein)
Alors voilà que ça va se compliquer, je passe aux bébêtes "atypiques". Je précise, nous vivions dans un appartement en
ville ( bon pas une grande ville mais quand même) avec un petit jardin.
Nous avons eu plusieurs canards que j'ai adorés. Ils me prenaient pour leur maman et me suivaient partout où j'allais. Je
faisais sensation dans le quartier. L'un d'eux a même élu domicile dans mon lit de barbie étant petit et même en ayant grossi. Il s'évertuait à rentrer dedans, même s'il en débordait de
partout. Sacré Tireli, va !
Bon, j'ai moins rigolé quand ma mère m'a forcé à le manger pour Noël ( dixit ICI ) imaginez le traumatisme... Enfin bref.
Ensuite, nous avons eu un lièvre du nom de Pelote que nous avions recueilli sur la route une nuit. Il n'était pas plus gros
que mon poing et n'était pas encore sevré. Nous l'avons donc élevé au biberon. Le plus drôle, c'est que quand mon père se levait la nuit, Pelote lui réclamait son biberon en lui gratouillant les
jambes. Et ce petit lièvre tenait son biberon tout seul. Je l'aimais beaucoup. Nous l'avons remis en liberté car il était malheureux en appartement.
Ensuite, nous avons eu une portée de merles que nous avons élevés avec patience et qui vivaient avec nous sans se faire de
soucis. Ils sont malheureusement morts d'une maladie inconnue. Mais je soupçonne quelqu'un de les y avoir aidés...
Nous avons eu aussi un coq récupéré sur la route, trempé comme une soupe. Une vraie teigne, il a mené des combats épiques
contre mon père, qui en sortait souvent perdant, les jambes en sang, pleines de trous causés par de solides coups de becs. La seule capable de le mater, c'était moi. J'avais une arme secrète :
une couverture. Je lui lançais dessus et hop, capturé ! Et il roucoulait comme un poussin après XD J'étais trop forte. Nous l'avons lâché dans une ferme car il était en manque de poulettes, le
pauvre.
Nous avons aussi eu un geai qui était tombé du nid. Mon père l'a récupéré et nous l'avons soigné et
élevé.
Souvenir comique, ce geai rêvait de se faire un nid et piquait les cigarettes de mon père, qui fumait encore à l'époque. Il
les emmenait ensuite dans le pot d'une plante où il les déchiquetait conscienscieusement. Mon père était vert XD
Il a aussi fini par partir faire sa vie car il avait besoin de s'accoupler.
Et je vais finir par la plus pittoresque et la plus têtue des bestioles que nous ayons eue : une pie !
Ouais! elle s'appelait Esther car "pie" en allemand se dit "Elster".
Elle ne partait pas avec un grand avantage dans la vie : mon oncle, chasseur, voulait la tuer en la balançant contre le mur.
Mon père a mis les holà et l'a récupérée. Mais elle avait un handicap : elle ne pouvait pas bien marcher, elle se déplaçait sur les jointures au lieu du bas de ses pates. Ça lui faisait comme de
très longues pattes en fait.
Mais mademoiselle était têtue et à force d'amour et de soin, elle a fini par pouvoir marcher normalement.
A commencé une cohabitation des plus atypiques. Elle sortait le matin, rentrait le soir et venait s'inviter à notre table.
Elle raffolait des cornichons et de la moutarde. Ne me demandez pas pourquoi, je n'en sais rien mais elle nous faisait une crise si les pots étaient fermés. Par contre si elle plongeait son bec
dans un truc qui ne lui plaisait pas, elle allait se venger sur ledit propriétaire du truc, souvent mon père, parce qu'elle s'évertuait à essayer de boire dans son verre de vin. XD
Elle raffolait aussi de la glace pistache/chocolat ( mon péché mignon) et me pinçait l'oreille si je refusait de partager.
Nan mais elle savait se faire respecter.
Les chats la craignaient et elle mangeait au milieu d'eux. Même Mickey, le caïd, la craignait, c'est dire.
Mais est venu un jour où elle a éprouvé le besoin de se mettre en couple et nous ne l'avons plus revue. Mais je garde un
sacré souvenir de cette petite chipie au caractère bien trempé.
Ah oui et la légende dit vrai : les pies sont vraiment voleuses ! J'en ai maintes fois fait les frais !
Et voilà ! Qu'en dites-vous ? Famille bizarre, non ?