En mars, ça y est, mon congé parental s'achève après 3 ans auprès de mon plus petit et de mon 4 ans. Il va falloir que je réfléchisse sérieusement à ce que je vais bien pouvoir faire quand le petit 3 ans rentrera à l'école.
Eh oui, fini le travail à la maison, je vais devoir gagner aussi ma vie pour participer aux frais du ménage.
Et vous savez quoi ? Je meurs de trouille. Je ne sais pas quoi faire. Je n'ai que la corde du japonais à mon arc et de nos jours, ce n'est pas grand-chose en fin de compte.
Je ne sais pas à quoi je suis bonne et j'ignore si je vais réussir à trouver un emploi dans cette conjoncture tellement troublée.
Je vais devoir procéder à une sérieuse remise en question avec réharmonisation de mes chakras et reboostage à fond de ma toute rikiki mini confiance en moi.
Je n'ai pas envie de finir femme au foyer, ce n'est pas mon but ( et je ne veux pas rabaisser les femmes au foyer, je le précise, c'est juste que j'ai eur pour l'avenir si je reste oisive. On ne sait jamais ce qu'il peut arriver) et je me sentirais coupable vis à vis de mon homme qui gagne l'argent nécessaire à nous faire vivre. Je veux aussi sortir un peu de mon carcan de maman et redevenir un peu femme avec des relations autres qu'enfantines.
Mais quand même, je stresse, je psychote, hyperventile. Je ne sais pas ce qu'il va advenir de moi.
En plus, je ne suis plus de prime fraîcheur avec mes 37 ans. Il y en a des plus jeunes...
Arg... Il faut que je commence à prospecter mais en même temps, je n'en ai pas envie ! J'ai peur de me confronter à la dure réalité du monde qui me rejettera...
Bon, billet un peu haché, brouillon, mais j'ai couché à chaud mes émotions et inquiétudes.