Et parlons de la fleur emblématique de ce jour : le muguet.
Cette fleur ô combien odorante, délicate et si jolie que je trouve que c'est un crime que de l'arracher à la terre.
Chaque année, c'est la même chose, les gens se ruent dans les bois pour arracher cueillir leur petit brin de muguet pour se porter bonheur.
Certes c'est une jolie fleur, certes, elle sent bon, certes, pour les gens elle symbolise de la chance en barres. Mais est-ce une raison pour massacrer ses racines et en empêcher la repousse l'an prochain ? NON !
Il faut être gentils et penser à ces pauvres fleurs qui deviennent de plus en plus rares à cause des indélicats qui se croient tout permis en ne cueillant pas mais en moissonnant ( et même quand on moissonne, il reste les racines, c'est dire... mais "arracher" a déjà été pas mal prononcé)
Chaque année, dans le patelin de mes parents, je vois des vendeurs d'un jour présenter leur cueillette de la journée pour se faire quelques sous. Car c'est le seul jour où l'on a manifestement pas besoin d'une autorisation pour vendre dans la rue. Je trouve ça déprimant à un point, ne me demandez pas pourquoi, c'est comme ça.
Ayons pitié pour ces petites fleurs innocentes et pures, laissons-les en paix s'épanouir sous les arbres auprès de leurs copains les champignons, les lapins et les renards, bon sang !
Et là, je crois que les gens regardent la ligne au dessus en se disant qu'Élu, elle a grave abusé du litron, la ribaude. Eh bien même pas ! Mais je me sens mode "Flower Power" aujourd'hui. Et tant qu'à revendiquer un truc autant que ce soit la libération du muguet !
Oui, oui, c'est un billet qui a commencé sérieusement et qui commence à partir en sucette. Mais je dois vous dire que nous sommes le 1er mai et le premier mai c'est ? La fête du travail ! Bien vous suivez et, comme tout le monde, mon cerveau est parti en vacances pour fêter ce jour "béni" et laisse la main libre à son amie la fantaisie qu'il a tendance à parfois trop museler. Et elle se lâche !
Mon conseil du jour ?
Plutôt que de cueillir le muguet et de le laisser mourir dans un vase : laissez-le tranquille, caressez ses feuilles délicatement et faites votre voeu. Je suis sûr que la chance aura alors bien plus envie de vous rendre une petite visite fructueuse.
Sur ses mots pleins de sagesse et dont je ne suis pas peu fière, je vous tire ma révérence et retourne à mes obligations familiales.
( Je vous saurai gré de ne pas appeler les messieurs baraqués en blouse blanche pour qu'ils me revêtent d'une camisole haute couture, je vais très bien, je lâche juste la pression de la soupape. Sur ce... Bye mes petits loulous !)
Ce billet est ma participation à la discussion entre nanas de l'évènment "Entrée Libre" De Chemin de tables !